L'ALTERNATIVE À LA CONSOMMATION COMPULSIVE
RENCONTREZ RAÚL Y MERCEDES, FONDATEURS DU CLUB DE PARTAGE DE MODE ECODICTA
1) D'où vient l'idée ?
L'idée est née assez naturellement. Nous avions tous deux suivi le même master et par conséquent, nous partagions les mêmes centres d'intérêt, comme le progrès humain et l'empathie envers l'entraide. Nous étions également conscients que nous ne pouvions pas continuer à consommer comme avant ni à vivre le même style de vie.
Après avoir travaillé dans des ONG et des Think Tanks du monde politique, nous avons réalisé que les entreprises peuvent également apporter une réelle valeur ajoutée au progrès social, même si elles sont parfois diabolisées.
Tout au long de l’histoire, nous avons vu qu’il n’existe aucun autre moyen possible de prospérer que de changer le commerce et le développement économique.
En suivant ce point de vue, en recherchant le triple résultat, Écodicta est né. Notre objectif principal était initialement de créer des emplois stables en Espagne, mais nous souhaitions également contribuer à la société grâce à notre croissance, notamment dans les domaines de la santé publique et de l'éducation.

2) Pourquoi Fashion Sharing ?
Nous pensons qu’il y a beaucoup de personnes et de marques qui cherchent à partager des articles et à fonder leurs décisions sur des valeurs partagées, et il manquait une entité commune où les marques et les consommateurs partageant ces mêmes valeurs pourraient se rencontrer.
La garde-robe partagée nous permet de promouvoir le développement durable, ainsi que les marques déjà engagées dans ce domaine, et d'aider les consommateurs souhaitant réduire l'empreinte écologique de leur garde-robe. De plus, nous sensibilisons le public aux dommages environnementaux causés par la fast fashion.
Le Fashion Sharing Club est donc un outil de progrès pour les marques mais aussi pour nos membres.
3) Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confrontés ?
Nous pensons actuellement que le principal défi auquel nous sommes confrontés concerne ceux qui aspirent au changement et souhaitent préserver les choses. Cela signifie que tous nos efforts pour devenir toujours plus durables sont perçus par le consommateur comme une action commune, ce qui est injuste. Fabriquer 10 % de nos stocks de vêtements avec des tissus durables ou ajouter un panier de collecte sont des actions judicieuses et nécessaires, et nous nous réjouissons de voir certaines entreprises le faire, mais cela ne suffit pas et risque de rester superficiel. De plus, le véritable changement doit avoir lieu, que ces entreprises le veuillent ou non.
De plus, nous souhaitions utiliser la durabilité comme un outil positif de changement, et non pas nous concentrer uniquement sur les causes négatives, c'est-à-dire exploiter les catastrophes ou les effets négatifs liés à la dégradation de l'environnement. Nous pensons que la transition vers la durabilité, outre son caractère incontournable, passe fondamentalement par la création d'espaces et d'objets positifs, tant sur le plan moral que spirituel, ainsi que par la création d'entreprises rentables et à vocation sociale.
4) Pensez-vous que les consommateurs sont prêts à partager plutôt qu’à acheter ?
En réalité, à nos débuts, les consommateurs n'étaient pas prêts à partager, mais la situation évolue. Grâce à des pionniers du développement durable, comme Paloma de MSMAD , ou des entreprises comme Ecoalf , la voie ouverte pour le reste des entreprises qui sont venues après, comme nous.
Le travail des journalistes qui ont mis en lumière la Fast Fashion ces dernières années a également eu un impact. Il a convaincu les consommateurs de changer leur perception de l'industrie de la mode et de se débarrasser de leurs préjugés envers les modèles de mode durable.
D’un autre côté, de nombreux consommateurs se souciaient de l’environnement, mais dans d’autres secteurs que celui de la mode.
Même s’il reste encore un long chemin à parcourir, le travail antérieur réalisé a permis à notre entreprise d’être mieux perçue par les consommateurs.
5) Pourquoi avez-vous décidé d’inclure Canussa à Ecodicta ?
Dès le début, nous avons surtout remarqué que la qualité et le design se démarquaient, et nous les avons tous deux appréciés. Au départ, nous ne nous sommes pas vraiment concentrés sur le travail et les efforts consacrés aux produits, ni sur leur durabilité, mais plutôt sur la qualité des matériaux et des finitions, ainsi que sur le souci du détail dans la conception.
Nous avons également constaté que le sac était très résistant et durable ; il était en excellent état après chaque location. Nous possédons des sacs Canussa, loués 14 fois, qui sont comme neufs, ce qui est un avantage par rapport à d'autres marques de prix similaires, voire supérieurs, que nous avons dû retirer de notre garde-robe après deux ou trois locations.
6) Qu'est-ce que vous aimez le plus à Canussa ?
Ce que nous aimons le plus dans l'ensemble : la durabilité, la résistance, le design et la qualité. 4 facteurs qui se fondent parfaitement dans la marque
